L’aventure des Pharaons U20 à la CAN a été très courte. Les coéquipiers de Bilal Mazhar ont terminé derniers de la poule A avec un seul point, en ne marquant aucun but. Après un nul contre le Mozambique (0-0), l’équipe égyptienne s’est inclinée face au Nigéria (0-1) et devant le Sénégal (0-4). Une fin dramatique pour une sélection qui a pourtant abordé le tournoi avec plein d’ambitions.

Interrogé sur les raisons de l’échec de l’Egypte U20, l’entraîneur des gardiens Ehab Galal a accusé les adversaires de fraude d’âge. « La plupart des équipes africaines ont des joueurs qui dépassent l’âge requis pour être apte à jouer cette compétition. Ces équipes comptent de nombreux joueurs avec de faux âges. Le gardien sénégalais, par exemple, semble plus âgé, ainsi que le joueur numéro 3 du Nigeria qui semble être vieux, et d’autres joueurs du Nigeria », a-t-il déclaré à la télévision égyptienne.

Des accusations qui font débat

Ces déclarations ont eu plusieurs échos en Egypte et la presse locale a rapidement repris l’information, ré-ouvrant l’éternel débat sur la tranche d’âge. Un débat qui ne se termine jamais, surtout que certains pays avaient des antécédents en la matière.

Ces accusations n’ont pas laissé insensibles les adversaires de l’Egypte, dont le chef de la délégation sénégalaise, Yaya Baldi. Celui-ci a accusé Ehab Galal d’être un mauvais perdant. « Il n’accepte pas la défaite à bras ouverts. Je ne connais pas la raison de ces déclarations, mais la Fédération sénégalaise va déposer une plainte contre la Fédération de l’Egypte pour diffamation », a-t-il lâché. Ces propos ne passent logiquement pas, surtout qu’ils sont infondés.

La question qui se pose maintenant est de savoir si l’Egypte est capable de prouver ses propos. Autre chose, la Confédération Africaine de Football prendra-t-elle note de ces accusations ? Des sanctions doivent tomber au cas où de telles allégations seraient confirmées, mais aussi, l’Égypte risquerait peut-être des sanctions dans le cas contraire. Un dossier à suivre dans les jours à venir.