Pour ceux qui ne le sauraient pas, l'équipe de Côte d'Ivoire olympique de football a été bâtie par le Comité exécutif sortant de la FIF. Elle est le fruit du travail des anciens locataires de la maison de verre de Treichville. En effet, cette sélection Espoirs a été mise sur pied, il y a quelques années par l'ex-coach des Éléphants, Ibrahim Kamara.
Quand ce dernier a été bombardé à la tête de l'équipe A, il a passé la main à Soualiho Haïdara qui l'a conduite à la CAN de sa catégorie, au Caire, en Égypte, où elle a été vice-championne d'Afrique. Cette performance lui a permis de se qualifier pour les JO Tokyo 2020.
Il faut noter que la cheville ouvrière de la construction de la sélection de Côte d'Ivoire olympique de football est le président de la commission des équipes nationales de la FIF, Sory Diabaté.
Pour ne pas que le succès de Soualiho Haïdara et ses poulains, aux JO, rejaillisse sur les anciens dirigeants de la faîtière du football ivoirien, dont un des membres, Sory Diabaté, est candidat à l'élection à la présidence de la FIF, le CN-FIF, a préféré boycotté l'héritage laissé par ses prédécesseurs qui est l'équipe de Côte d'Ivoire des moins de 23 ans.
Imaginez, un seul instant, que cette formation avait réussi à ramener une médaille des JO Tokyo 2020. Elle aurait pu le faire si et seulement si Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs, nommés pour salir l'image de l'ex-COMEX, afin de sortir son représentant, Sory Diabaté, du jeu électoral, ne l'avaient pas empêchée de bien se préparer avant de se rendre au Japon.
A la vérité, le CONOR a déstabilisé les Éléphants U23, en ne leur permettant pas de faire une préparation adéquate, tout simplement parce que si elle remportait une médaille à Tokyo, cela allait être considéré comme une énième victoire du Comité exécutif sortant.