Le formateur Aliou Goloko a décliné sans langue de bois le guide de la presse. « Si les journalistes ont des droits lors de la couverture de la CAN, ils ont également des devoirs », a-t-il introduit.

Il est vrai que le badge permet aux journalistes d’accéder au stade de compétition, mais ils peuvent en être empêchés pour diverses raisons par l’Officier media de la CAF.

Au niveau des droits et devoirs de la presse, on peut citer entre autres la couverture des séances d’entrainement d’avant match pendant un quart d’heure (15 minutes), de la conférence de presse d’avant et d’après match, la zone mixte. Aussi le journaliste doit avoir des suracreditations pour pouvoir accéder à la tribune de presse, à la salle de conférence et à la zone mixe.

Le conférencier a également mis l’accent sur les medias détenteurs de droit et les non-détenteurs de droit qui ne sont pas logés à la même enseigne. Les détenteurs de  droit sont les « enfants gâtés » qui bénéficient de toutes les faveurs lors des interviews-flash, l’occupation de meilleures places de la tribune de presse pour la retransmission…

Il n’a pas manqué de faire cas des droits et devoirs des photographes qui ont certes accès à la main courante mais qui subissent des restrictions dans leur déplacement.

Le formateur Aliou Goloko a mis en garde les confrères qui ne respecteront pas leurs obligations. Ils peuvent se voir retirer leur accréditation pour le reste de la compétition. La formation prend fin demain vendredi 27 août 2021 avec la thématique par des doyens de la presse sportive qui partageront leurs expériences avec les participants.