Can 2023: le dernier sprint !

Les derniers réglages, les dernières pressions à 24 h de la CAN2023. Travail de fourmis à Ebimpé, préparatifs à tous les niveaux. Les sélectionneurs des deux équipes qui ouvrent le bal le samedi 13 janvier 2024, face à la presse. Trois équipes attendues ce vendredi 12 janvier 2024 et le compte est bon. 

Grosse colère de l’officier média de la CAF chargé du stade d’Ebimpé en milieu d’après-midi, ce jeudi 11 janvier 2024. Le centre média du nid d’oiseau n’est pas fonctionnel à 48 h de l’ouverture de la compétition : Pas d’électricité, pas de connexion internet. Visiblement, le journaliste est nerveux, tendu. Il a frappé à toutes les portes, en vain. « Ce n’est pas possible, ça! ». Il étouffe ou presque. L’officier média CAF a son premier sourire de la journée quand le représentant du prestataire chargé de mettre sous tension apparaît avec un rouleau de câble de 100 m. « Ça va, j’ai payé de ma poche. Le problème sera réglé. »

Il faut maintenant s’attaquer à la connexion internet de la salle. Les techniciens ont installé le dispositif, mais attendent le « Go du Cocan ». Ici, c’est une question de validation du budget. 

L’officier média de la CAF, retrouvé quelques heures plus tard, à l’intérieur du stade, est tout sourire. « Je suis soulagé. Ca va beaucoup mieux ».

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Il n’est pas seul dans ce cas de figure. Son collègue au stade Félix Houphouët-Boigny est, lui aussi, apaisé. La veille, le coordonnateur CAF exigeait l’équipement de la salle média et l’achat d’une cinquantaine de chaises pour les journalistes et photographes dans la main courante. La bonne nouvelle est tombée ce vendredi : vingt (20) postes de télévision, vingt (20) unités centrales sont arrivées. 

Au stade d’Ebimpé, les techniciens chargés de la production audiovisuelle de la CAN sont en opération. Dans la salle de l’international broad casting (Signal international), tests en cours. « Tout va bien. Nous recevons ici les images de tous les stades, nous les traitons puis les transférons à la régie pour l’habillage publicitaire. Elle nous les renvoie pour la diffusion internationale ». Environ 90 pays diffusent la CAN2023. 

L’intérieur du stade d’Ebimpé fourmille de monde. Entre les artistes qui répètent leurs séquences, les volontaires du COCAN et les techniciens du partenaire de la CAF qui installent leur matériel, la vie ici est bouillonnante. La ministre de la Culture et de la Francophonie est assise discrètement dans la tribune, le regard circulaire sur tout ce qui se déroule. « Il faut être patriote. La CAN, c’est l’image du pays qui est en jeu », dit-elle. 

Le temps est ensoleillé, la pelouse du stade d’Ebimpé respire : « Nous allons la recouvrir d’une bâche. Elle sera protégée », selon un technicien. Ce vendredi 12 janvier 2024, répétition générale et en grandeur-nature de la cérémonie d’ouverture. 

La CAN est là. Toutes les équipes, à l’exception de la RDC, de la Tunisie et du Cap Vert (elles arrivent ce vendredi 12 janvier 2024) sont sur place. Bonne note, elles apprécient toutes les conditions d’hébergement et d’entraînement. Elles sont focalisées sur le travail.  Les Éléphants sont assidus au lycée technique d’Abidjan. Le sélectionneur des Éléphants ouvre le bal des conférences de presse d’avant-match au Palais de la Culture de Treichville. Il sera suivi de son homologue de la Guinée-Bissau. 

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