Can côte d'Ivoire 2023: Ça commence aujourd'hui 

 Envie de crier, Enfin, la CAN ! Côte d’Ivoire-Guinée-Bissau pour ouvrir le bal. Les deux équipes se respectent. Les deux sélectionneurs l’ont dit en conférence de presse. Ebimpé du chef, Mondon sous les radars porte en lui seul l'image du pays. 

On oublie toutes les souffrances endurées sur le chemin de la CAN. Toutes les frustrations et les batailles de leadership. L’objectif fixé est atteint : la CAN en Côte d’Ivoire. Place au jeu, à l’ambiance, à l’économie et l’événementiel du Sport. Neuf (9) ans pour voir, enfin, le bout du tunnel et offrir au monde l'accueil et le spectacle qui résument les valeurs portées par cette nation du cacao, terre de convergences : Générosité, hospitalité, solidarité, fraternité, partage. 

Les ruptures des stocks des maillots des Éléphants , les coups de fil incessants pour la recherche des billets et cartons d’invitation montrent à l’évidence l’engouement du public pour la CAN de l’hospitalité. C’est déjà ça, la réussite de la compétition. 

La police nationale a largement communiqué sur le plan de circulation pour le match d’ouverture et les objets interdits dans le stade. Pour la sécurité de chacun et de tous, la discipline est une exigence minimale. 

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Côte d'Ivoire-Guinée-Bissau pour commencer. Les Éléphants partent dans ce match, avec les faveurs des pronostics. Ils sont sur une bonne dynamique depuis le mois de novembre 2023 : matches amicaux et officiels combinés, ils ont montré un visage plutôt reluisant.  C’est l’adversaire qui en parle le mieux : « La sélection ivoirienne a des joueurs de grand niveau. Ils ont l’habitude de prendre part aux compétitions internationales. La Côte d’Ivoire est un grand pays. On peut faire confiance à la Côte d’Ivoire. »

Le sélectionneur de la Guinée-Bissau passe la pommade aux Éléphants avant de les mettre en garde. « Pour moi, la défaite 2-6 face au Mali ne compte pas. C’était un jeu de préparation. Nous avons certes des limites, mais nous allons jouer comme nous avons l’habitude de le faire ». 

Gassekagnon se souvient alors que cette équipe a déjà battu le Nigeria. Qu’elle est en net progrès, qu’elle sait subir pour mieux contrer l’adversaire. Qu’il faut donc rester concentré, humble. Les Ivoiriens ont appris à vivre ensemble, à serrer les coudes. Maintenant, en avant pour écrire leur histoire. La première page commence par la Guinée-Bissau. Le président de la République a voulu cette compétition pour redonner à la Côte d’Ivoire, sa place dans le concert des nations. Il rappelle volontiers qu’il était là en 1992, lors du premier sacre des Éléphants en coupe des nations. Il a vu la ferveur qui avait accompagné la victoire. Il était alors premier ministre. Il était là en 2015. Deuxième médaille. Il est partisan du « jamais deux sans trois », en politique comme en sport. Il nourrit le secret espoir de remettre, en mains propres, le trophée au capitaine des Éléphants, au soir du 11 février 2024. 

Il aura déjà réussi à donner au monde du football six stades aux normes internationales, des stades d’entraînement dans les écoles. Gain énorme. 

Un mot pour le Cocan: carton vert pour avoir fait aboutir le projet, malgré toutes les contraintes. Carton jaune pour les atermoiements et les ratés constatés sur la dernière ligne droite. 

Un mot aussi de la bataille des diffuseurs au plan national: RTI, Canal+, NCI en compétition. Le contenu et l’inventivité feront la différence.

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