La fête du football, c’est dans 23 jours. Les équipes arrivent à Abidjan à partir du 4 janvier 2024. La confédération africaine de football ne parle même plus des stades, c’est acquis. Le secrétaire général de l’institution insiste sur la qualité des sites d’hébergement, les cités CAN notamment. Pour les détracteurs du projet ivoirien, il a un mot gentil : « Pour les prochaines compétitions, il faut copier le modèle ivoirien. Les logements sont de haut standing. »

Il gonfle ensuite les Ivoiriens d’orgueil quand il partage son sentiment sur l’intérêt massif du monde entier pour la CAN2023. « Votre pays attire du monde. L’intérêt de la CAN commence à dépasser l’Europe. Plus de 150 pays vont diffuser la CAN 2023 ». 

Superbe occasion pour la Côte d’Ivoire de mettre en avant ses atouts et potentialités économiques, touristiques, culturelles. La CAN est un vrai projet de développement pour le pays organisateur. 

Vigilance et exigence cependant. On n’est jamais totalement prêt dans les manifestations de masse. La pression est de plus en plus forte sur le comité d’organisation. Dans un contexte de réduction des budgets. Le Prédicateur de Songon l’avait dit, le budget du Cocan est suffisant pour l’organisation de la compétition. « Pas 1 F de plus ». Ce n'étaient pas des paroles en l’air. Au quartier résidentiel, à Marcory, on fait grise mine.