CN-FIF : Crise à l'Africa, à l'AMAFCi, la  fin de la mission de la normalisation... 

Le Comité de Normalisation pour la FIF (CN-FIF), présidé par Mariam Dao Gabala, est plus que jamais contesté par les acteurs du football ivoirien par rapport à la gestion de la crise de l’Africa, de l’AMAFCI…

Les casseroles qui trainent derriere la presidente du CN-FIF et son bureau son nombreuses et diversifiées. On peut citer entre autres : la crise à l'Africa sports d'Abidjan et à l'AMAFCI.

 

Crise à l’Africa Sports et à l’AMAFCI

 

La situation  à l’Africa et à l'AMAFCI sont les conséquences de décisions plus politiques que juridiques de la part du CN-FIF. 

 

Sur le plan juridique, ces associations ne sont pas  en crise. On a des présidents élus régulièrement par des assemblées et dont les mandats sont encore en cours. Sur le plan du droit à partir du moment où leurs mandats sont en cours, on ne peut organiser des élections parallèles pour les démettre de leurs postes. Nous savons tous dans quelles circonstances dans ces associations ont été organisées des prétendues assemblées générales pour élire de nouveaux présidents. 

 

Comment peut-on organiser des élections alors que les mandats sont encore en cours ? Il ne s’agit ni plus ni moins de coups d’Etat, de putsch malheureusement reconnus par le CONOR. En reconnaissant ces dissidents, le CONOR encourage les coups d’Etat et le désordre au sein des associations membres de la faîtière de la discipline reine. 

 

En réalité, on n’est pas dupe ! L’attitude du CONOR est une attitude politique qui a pour seul but de réduire le nombre de soutiens au candidat Sory  Diabaté. Pour preuve, les associations membres concernées sont de l’obédience du porteur du projet " Pour la grandeur du football ivoirien ".  C’est-à-dire ses soutiens.

 

La meilleure des solutions aurait été de se conformer au droit. Lorsqu’un président est élu, il faut le laisser aller jusqu’au terme de son mandat pour procéder à d’autres élections. C’est ça le droit ! Et c’est ça la légalité ! Il aurait fallu pour le CONOR rester dans le droit. Une fois de plus le CONOR a montré ses insuffisances à pouvoir gouverner et diriger la FIF.

 

Le cas des Aiglons pose  un problème d'ordre juridique 

                                                                        

Le cas de l’AFRICA pose un problème d’ordre juridique que le soi-disant comité de normalisation ne peut résoudre et contre lequel il est en bute. Ce qui fait qu’il tourne en rond.

 

L’Africa  est un club omnisports, c’est-à-dire pluridisciplinaires. Le président de l’Africa,  Club omnisports, est  Alexis Vagba, régulièrement élu et dont le mandat est toujours en cours. Ce club omnisports comprend des sections par discipline, dont la section Football. Les sections n’ont pas de personnalité juridique, c’est-à-dire d’existence juridique en tant qu’entité séparée. Le président d’une section tient ses pouvoirs de représentation ou d’action du président central de l’association.

 

De sorte que la décision du CONOR de placer l’Africa sous normalisation est dépourvu de tout bon sens. Elle n’est pas opposable au président Vagba , car il est et demeure le président central de l’Africa. Et les statuts de l’AFRICA disent que c‘est lui qui délègue ses pouvoirs aux présidents de section et les nomme. C’est lui ou la personne désignée ou mandatée par lui, qui représente l’association aux assemblées générales.

 

Elle n’est pas opposable aux autres sections du club. Comment les soi-disant experts juristes du CONOR,  dont on a crié sur tous  les toits les compétences exceptionnelles, n’ont pas pu percevoir cette réalité juridique. C’est en cela que je parle d’incompétence et d’inaptitude de Mariam  Dao Gabala à diriger la FIF.

 

Fin de la mission du CN-FIF 

 

Nous sommes heureux de constater que Mariam  Dao  Gabala  ait été contrainte à respecter le terme de son mandat. Elle n’avait pas l’intention de le faire, elle était entrain de manœuvrer pour obtenir une prorogation.

 

Le bilan à 3 mois de la fin de son mandat est négatif : Les clubs ont perçu moins de subventions que par le passé. Ils se sont donc appauvris sous l’ère Gabala , alors que lorsqu'elle a été installée à la maison de verre de Treichville, elle a passé tout son temps à crier qu’elle est venue trouver des clubs appauvris. A son départ, les clubs sont devenus encore plus pauvres.

 

Des championnats au rabais 

 

Elle a organisé des championnats au rabais. Je ne sais même pas s’il faut les qualifier de championnat. Cela ressemble plutôt à des tournois avec une organisation médiocre, avec les différentes Super Division, dont les dés étaient déjà pipés. Les présidents de Mouna FC et de  l'’EFYM n’ont que leurs yeux pour pleurer. 

 

Gestion financière catastrophique 

 

Au niveau de la gestion financière, le bilan est tout aussi catastrophique : elle a payé des formations à son assistante à plus de 25 millions de Fcfa  en passant par un cabinet de formation avec lequel elle a des accointances très fortes. Elle a offert des séjours de villégiature à l’île Boulay à son équipe à coup de millions sur le dos de la fédération, elle a commandé un audit qui  a coûté 120 millions Fcfa à la FIF. Il y a une gestion artisanale des fonds de la FIF. Le bilan de Mariam Dao Gabala est négatif  sur toute la ligne. 

 

Convocation de Gabala à l'Inspection générale d'Etat 

 

A la vérité, il ne s’agit pas d’une convocation, mais d’une demande de séance de travail voulue et sollicitée par  Mariam Dao Gabala. C’est elle qui a demandé à avoir une séance de travail. Donc l’inspection générale d’Etat a accepté sa demande. C’est ainsi qu’elle est conviée à une séance de travail.

 

Pourquoi a-t-elle demandé à rencontrer l’IGE ? Il apparait dans les comptes de la FIF, une créance d’environ 3 milliards Fcfa que la FIF détiendrait sur l’Etat de Côte d’ivoire. Cette créance est inscrite dans les livres de la FIF depuis le temps du président Jacques Anouma. Les dirigeants qui ont succédé à Jacques Anouma ont continué, et cela avec l’approbation de l’assemblée générale, à inscrire cette créance à l’actif du bilan de la FIF, pour la simple raison qu’ils  n’avaient pas la preuve que la créance avait été payée. Ils n’étaient pas là au moment où cette créance est née. Je précise que c’était sous l’ère Anouma.

 

La dernière mission de l’Inspection générale d'Etat  a révélé qu’en réalité que l’Etat ne devait rien à la FIF et que cette créance avait bel et bien été payée sur un compte ouvert dans les livres du trésor avant 2011. Le défunt président  de la Fédération de football,  Sidy Diallo, avait  demandé à l’Inspection générale  d’Etat les preuves de ces paiements. Apparemment les preuves seraient détenues par les services financiers de la présidence de la République.

 

Donc cette situation ne concerne en rien la gestion de l’ancien locataire de la maison de verre de Treichville. Il faut regarder du côté du président Jacques Anouma  qui avait pour vice-président, à l’époque,  Idriss Diallo.

 

Ce que je vous dis est ce qui ressort du rapport de l’Inspection générale d'Etat  que Gabala veut et pense vouloir exploiter à des fins malicieuses et contre l’ancien Comité exécutif et in fine contre la candidature du président Sory Diabaté. Le rapport est là. Il ne peut être tronqué. La vérité est là.

 

Les cadavres qu’elle veut ressusciter là, ce n’est pas bon pour certains. Qu’elle sache où elle met les pieds.

 

L’autre réalité et but que la patronne  du CONOR poursuit au travers de l’exploitation des conclusions du rapport de l’IGE est de pouvoir réduire les actifs du bilan de la FIF. Elle veut réduire l’actif du bilan proportionnellement du montant de cette prétendue créance sur l’Etat de manière à obtenir un bilan déficitaire, c’est-à-dire avec des dettes supérieures aux créances et obtenir un résultat négatif qui va lui permettre de poursuivre sa litanie et ses accusations de mauvaise gestion du Comité exécutif sortant. 

Au cours de l’Assemblée générale  ordinaire du 18 septembre dernier, elle a annoncé cela de manière voilée lorsqu’elle a dit qu’il faut déstocker les immobilisations au niveau des équipements des Eléphants. Elle a dit cela et pour le faire admettre par les membres actifs, elle a promis leur faire don des équipements qui seront déstocker. Ce sont des manœuvres comptables pour réduire l’actif du bilan et gonfler le passif du bilan pour obtenir un résultat déficitaire.

 

Voilà en réalité ce qui guide Mariam  Dao Gabala vers ce rapport de l’inspection générale d’Etat.

 

Partager

Journal Match Mali

 

  • Match Immeuble Adama Traoré ACI 2000, Bamako, près de la Place CAN
  • Cel: (00223) 76450717 / 75348082

 

Restez informé sur