Mariam Jacqueline Gabala, épouse Dao, si vous la connaissez pas, sachez que c’est la sénatrice [nommée, pas éluée] ivoirienne qui ne connait rien au football, que le patron de la Fifa, Infantino a installé à la tête de la Fédération ivoirienne de Football, pour aider à donner la présidence de cette fédération à son ami et poulain Didier Drogba.
Pour réussir sa mission, la sénatrice bénéficie d’un joli salaire de 7 millions de Fcfa, soit plus de 10 000 euros mensuels. Ses adjoints dont l’éminent professeur de Droit constitutionnel Martin Bléou, tournent eux autour de 5 millions de francs cfa par mois.
Au passage Dao Gabala et son comité de normalisation composés de novices en football, ont réussi la prouesse de faire éliminer l’équipe nationale des qualifications de la prochaine coupe du monde au Qatar. Et si l’on n’y prend garde la prochaine coupe d’Afrique en terres ivoiriennes risque d’être un gros fiasco pour nos pachydermes.
Le contraste ou encore le paradoxe dans l’affaire de Drogba est que Dao Gabala Mariam Jacqueline, bien que consciente de l’impopularité de l’ancien attaquant de Chelsea auprès des dirigeants locaux de clubs, au lieu de rendre le tablier, préfère assurer ses arrières. Faire durer son mandat, en faisant croire à Infantino que le salut de son poulain Didier Drogba viendrait du Président de la République Alassane Ouattara.
Pour ceux qui ne le savent pas, Dao Gabala et Infantino « ont personnellement sollicité » le chef de l’État ivoirien afin qu’il facilite l’arrivée de Drogba à la présidence de la FIF. Problème, Ouattara, en bon politicien, promet du bout des lèvres, sans agir. Et ça dure plusieurs mois, obligeant l’ancien capitaine des éléphants à faire publier les photos d’une vieille rencontre avec le PRADO, sur les réseaux sociaux pour tromper l’opinion.