A peine après avoir pris leurs quartiers à la maison de verre de Treichville que les représentants de la puissante FIFA, qui dit-on est plus puissante que l'ONU, cherchent déjà des soutiens. En effet, les membres du Comité exécutif non élu, choisi par l'institution basée à Zurich, en Suisse, cooptés pour agir en son nom, ont entamé une campagne de recrutement de certains acteurs importants du ballon rond local pour dire que pour le bien du football ivoirien, le comité de normalisation doit aller au bout de sa mission.  

Alors qu'ils ont été installés par la FIFA, une organisation qu'ils jugent plus puissante que l'ONU, les normalisateurs de la discipline reine sont à la recherche de soutiens au plan local. 

Drôle d'attitude !

Des envoyés de la toute puissante instance dirigeante du football mondial ne se sentent pas suffisamment forts au point de se lancer dans une vaste campagne de recrutement de personnalités sportives pour montrer le bien-fondé de leur mission à la tête de la Fédération de football.

Une telle démarche montre que Mariam Dao Gabala, la présidente du comité de normalisation, et ses deux collaborateurs sont conscients qu'ils sont en territoire hostile. Et cela, parce qu'ils se sont rendus compte que leur  mission ne porte pas le sceau de la légalité.

Par ailleurs, on a appris que la patronne du comité de normalisation pour la FIF ne sait pas trop grand-chose du parcours des autres membres de l'organe qu'elle dirige. Pour ce faire, elle serait à la recherche d'informations complémentaires les concernant. 

Selon certaines indiscrétions, il y a un risque énorme que le comité de normalisation s'installe plus longtemps que prévu. Et pour cause, qui n'aimerait pas posséder, sur une longue durée,  les pouvoirs qui lui ont été conférés par un organisme plus puissant que l'ONU. Et surtout avec tous les privilèges qui vont avec.