Lors de l’ultime match du Tour Préliminaire de la Coupe du monde 2022 (1-0) passe mal auprès du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (Conor-FIF). Passée cette fâcheuse élimination, les Éléphants seront soumis à de nouvelles directives avant l’entame de la CAN 2021 prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.

Nous avons eu une conversation franche avec le sélectionneur par deux fois et des aménagements profonds vont avoir lieu. Nous lui avons reconduit notre confiance. Pourquoi ? A un mois de la CAN, il serait irresponsable de changer de coach maintenant », a-t-elle indiqué, avant de donner sa recette pour les futures échéances :

« Par contre, des mesures correctives vont être mise en œuvre avec pour objectif de préparer la CAN 2023 (Ndlr, prévue en Côte d’Ivoire) avec une équipe type qui va évoluer de 2022 à 2023. Nous avons demandé au coach de rajeunir un peu l’équipe (…) L’équipe technique sera elle aussi réaménagée, nous allons nous appuyer sur quelques valeurs locales qui vont accompagner le coach. Nous allons aussi travailler sur la taille de l’encadrement. Nous devons revenir à une taille qui soit acceptable ».

VOICI CE QUI ATTEND LES Éléphants      

Selon Mariam Dao Gabala, les joueurs n’échapperont pas à ces nouvelles réglementations. Désormais, il s’agira pour eux de prouver leur patriotisme à la Côte d’Ivoire. Car en croire Gabala, cet aspect a manqué à Ibrahim Sangaré et ses coéquipiers au stade Japoma de Douala

« Au niveau des joueurs eux-mêmes, mon analyse, évidemment le coach ne la partage pas, c’est que nous avons des joueurs qui ont joué le match mais ne sont pas partis au combat. Donc nous avons proposé au coach que les joueurs qui seront sélectionnés seront auditionnés par un membre du comité de normalisation et un ancien joueur pour nous assurer de leur volonté à défendre le drapeau national. (…) Nous allons instaurer une charte de la sélection. Ils sont tous professionnels, mais plus que des professionnels, nous avons besoin de guerriers », a-t-elle insisté.

BAISSE DU BUDGET DE LA SÉLECTION

Pour finir, le Comité de normalisation dont le mandat a été prorogé jusqu’en juin 2022 entend bien réduire drastiquement le train de vie des Éléphants à chaque regroupement. « Nous allons normaliser le fonctionnement de l’équipe nationale. Les Éléphants coûtent chers à la Nation. Par exemple, les Éléphants étaient hébergés à plus 80.000.000 de F CFA par regroupement sans justification ni contrat. Ce montant était payé en espèces… Nous sommes pourtant aujourd’hui passés de ce montant à 44.000.000 de F CFA. Je ne parle même pas des frais médicaux. A chaque regroupement des Éléphants, il fallait dépenser 3.500.000 F CFA », a-t-elle listé. Reste à savoir si ces mesures courageuses seront suffisantes pour donner un fighting spirit aux Éléphants ?