Pour se donner la chance de remporter le scrutin présidentiel, à venir, devant désigner le futur locataire de la maison de verre de Treichville, tout candidat à la succession du défunt patron du ballon rond local, Sidy Diallo, doit chercher à convaincre les électeurs, qui constituent le peuple de votants, du bien-fondé de son projet capable de développer le sport roi ivoirien.

Cette démarche, simple, sensée et logique, a été comprise par deux des trois principaux prétendants déclarés dans la course au fauteuil laissé vacant par l'enfant de Djékanou, à savoir Sory Diabaté et Idriss Diallo.

 Ces derniers, malgré leur grande expérience de la gestion du football local, posent des actions pour séduire le plus grand nombre d'électeurs. Et ce, pour la réalisation de leur ambition de diriger la FIF.

Quant au troisième candidat, à l'élection à la présidence de l'institution fédérale, le néophyte, Didier Drogba, il snobe la grande partie des clubs et groupements d'intérêt, seuls autorisés à élire le président de la Fédération de football. Il privilégié la voie du populisme qui instrumentalise ses partisans. Et ce, en s'appuyant sur sa popularité pour laisser croire que sans lui le football ivoirien ne réussira pas son développement.

Par conséquent, il serait impossible d'exister sans lui. Une démarche antidémocratique.

Au lieu de chercher à rencontrer les clubs et les groupements d'intérêt, qui ne soutiennent pas son projet"Renaissance", ils sont nombreux du reste, le protégé de la FIFA et de la CAF, car ce sont eux qui éliront le futur patron de la FIF, Didier Drogba fait campagne dans le peuple de fanatiques. Et pourtant, il sait que ce peuple n'aura pas accès à la salle où se déroulera l'Assemblée générale élective de la faîtière de la discipline reine, le 23 avril 2022, à Yamoussoukro.

Comment expliquer que le champion d'Europe 2012 délaisse le peuple des votants en jetant son dévolu sur celui des fanatiques qui n'a pas voix au chapitre? La réponse à cette question est attendue.