Ces derniers, qui prennent leur rêve pour la réalité, n'ont pour projet que le rejet de la candidature à l'élection à la présidence de la FIF du porteur du projet "Pour la grandeur du football ivoirien". Et ce,  disent-ils pour la  mauvaise gouvernance du Comité exécutif sortant  de l'institution fédérale auquel il a appartenu. Et pourtant, Gianni Infantino qui a été le secrétaire général de l'UEFA  est devenu le président de la FIFA alors que le président de cette institution, Michel Platini, a été exclu de la succession de Sepp Blatter. Par conséquent, l’ancien numéro deux de la Fédération de football, Sory Diabaté, sera bel et bien engagé dans la course au fauteuil laissé vacant par le  défunt locataire de la maison de verre de Treichville. Et ses détracteurs n'y pourront rien.

Revenons au fait que nous avons affirmé, quelques lignes plus haut, que nul n'est prophète chez soi. Cette assertion tend à se vérifier parce que des fanatiques d'un prétendant à la présidence de la faîtière de la discipline reine, qui se sont rendu compte que la candidature de l'enfant de Bingerville est un obstacle infranchissable à la réalisation de l'ambition de leur champion dans sa quête de diriger le ballon rond local, s'évertuent à salir, en vain, l'image de l'ex-patron de la Ligue professionnelle de football (LPF), en l'accusant, sans preuve, de détournements de fonds, dans l'espoir de le voir sanctionner  par l'organisation basée, à Zurich, en Suisse. Pendant ce temps, Sory Diabaté, le mal-aimé, l'expert du football, dont les compétences sont reconnues à travers le monde, contribue à la réussite de l'organisation des Jeux de la Francophonie prévus, en RDC, en 2022. Membre du Comité International, lui et pairs  ont été reçus par le Premier ministre de la RDC, et ce, en présence du ministre congolais de l'Intégration régionale, Didier Mazenga, lors  de sa récente mission à Kinshasa. Les chiens aboient, la caravane passe.