Comme nous l'annoncions hier, dans l'une de nos publications, le nouveau roi du football continental, Patrice Motsepe 1er, a été intronisé, ce vendredi 12 mars 2021, par le tout puissant souverain de la planète du ballon rond, Gianni infantino.
En effet, à l'occasion de l'Assemblée générale élective de la CAF tenue, ce jour, à Rabat, au Maroc, le milliardaire sud-africain, président du Mamelodi Sundowns, a été installé dans le fauteuil d'Ahmad Ahmad. Et ce, conformément au deal proposé par l'Italo-Suisse de faire roi l'homme d'affaires sud-africain. Cette intronisation du filleul du chef du gouvernement du football mondial n'est pas une surprise, car elle était sue de tous les acteurs et observateurs du ballon rond continental. Cependant, la seule inconnue était la répartition du gâteau au sein de l'instance dirigeante de l'institution basée, au Caire, en Egypte.
Après les discussions de Rabat (27, 28 février), l'on savait que les deux premiers postes de vice-président reviendraient au Sénégalais Augustin Senghor et au Mauritanien Ahmed Yaya. Quant à l'Ivoirien Jacques Anouma, le plus expérimenté des quatre prétendants au poste de président de la CAF, le seul qui a siégé au sein du Comite exécutif de la FIFA et de la faîtière du football africain, le successeur de Sepp Blatter lui a réservé la fonction de Conseiller très spécial de son poulain. Un poste, dont le contenu reste flou.
Alors que l'ancien président de la FIF, qui est était engagé dans la course à la succession du Malgache, n'a pas hérité de l'une des vice-présidences de la CAF, Souleiman Waberi, Fouzi Lekjaa, le facilitateur des rencontres entre Motsepe, Senghor, Yahya et Anouma, dans le royaume chérifien, les 27 et 28 février derniers, et Amaju Pinnick ont été bombardés respectivement 3é, 4ème et 5é vice-présidents de l'organisation continentale.
Cette répartition du gâteau de la CAF, proposée par Gianni infantino, montre clairement que ce dernier a offert la plus grosse part à ses obligés.
En effet, le patron de la FIFA, qui veut contrôler l'organe de gestion du football africain, y a placé des hommes liges. Des marionnettes qu'il peut diriger à distance. N'étant pas sûr de manipuler, à son aise, l'Ivoirien Jacques Anouma, qui a manifesté sa volonté d'indépendance, Gianni infantino l'a simplement éloigné de l'organe décisionnel de la CAF, à savoir le Comité exécutif. Et pour cause, le président de la FIFA, qui a la rancune tenace, n'a pas du tout apprécié le soutien du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo, à son adversaire du Bahreïn, lors de sa prise de pouvoir en 2016, et à Issa Hayatou qui était opposé à Ahmad Ahmad, dont il a parrainé la candidature à la présidence de la CAF en 2017.
Depuis ces scrutins, le remplaçant de Sepp Blatter, a constaté que les dirigeants du sport roi local refusent son dicktat. Par conséquent, il a décidé dans son deal de faiseur de roi de confiner l'enfant de Memni dans un rôle de Conseiller spécial du nouveau président de la CAF qu'il a intronisé, ce vendredi, à Rabat, au Maroc.
De sa position, très éloignée du Comité exécutif conduit par son protégé, Patrice Motsepe, il est sûr que Jacques Anouma ne constituera pas une menace pour son projet de décider de l'avenir du ballon rond continental. Et cela, à la place des Africains.