Modibo Traoré, inspecteur de la jeunesse et des Sports est le nouveau boss de l’administration du ministère en charge des sports. Il a été nommé ce mardi 16 juillet 2024 à la faveur du conseil des ministres.
L’Administration du ministère de la jeunesse et des sports en charge de l’instruction civique et de la construction citoyenne est désormais assurée par Modibo Traoré qui remplace Amadou Diarra Yalcoué, en poste depuis le 7 mars 2018.
Modibo Traoré, 60 ans, né le 03 octobre 1963 à Abidjan est un homme du sérail. Cet inspecteur de la jeunesse et des sports maitrise tous les rouages de l’administration du département de la jeunesse et des sports. Marié et père de 5 enfants, Modibo Traoré parle très bien le Bambara et le Français et moyennement l’Anglais.
C’est le 1er octobre 1986 (2 jours avant son anniversaire) que Modibo Traoré intègre la fonction publique malienne. Il entame sa belle et riche carrière professionnelle à Tombouctou (1987-1992) à la direction régionale de la jeunesse et des sports. Pendant son séjour, Modibo Traoré, bon footballeur, a joué avec El Farouk de Tombouctou en 1ère division (1988-1992).
Actuellement conseiller technique jeunesse à la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), Modibo Traoré est un haut cadre de cette institution depuis 2014 à Dakar (Sénégal).
Chevalier de l’Ordre National du Mali en 2011, le nouveau Secrétaire Général a été directeur de la Maison des Jeunes pendant 10 ans (2004-2014).
Spécialiste de la jeunesse et du sport, Modibo Traoré est en territoire conquis pour avoir trainer sa bosse dans plusieurs services rattachés du département de la jeunesse et des sports.
Diplômé de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (I.N.J.S) de Yaoundé et du Centre Africain d’Etudes Supérieur en Gestion (CESAG) de Dakar, le nouveau Secrétaire Général est bien outillé pour sa nouvelle fonction.
Avec sa bonne humeur, son style diplomate et son expertise, Modibo Traoré a toutes les chances d’aplanir les tensions qui minent la jeunesse et le sport malien. Pour ce faire, il a besoin de l’accompagnement de mouvement olympique et de la presse sportive.