A la vérité, c’est l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui sort gagnant en se servant, à l’international, de la mascotte Didier Drogba pour faire passer ses messages. Être ambassadeur de cette agence spécialisée de l’ONU pour la santé publique n’assure pas l’élection de l’ancien capitaine des Éléphants à la présidence de la FIF.
On sait que de nombreux sportifs, dont des footballeurs, et des artistes chanteurs ont été nommés ambassadeurs de l’OMS, mais cela n’a pas d’eux des présidents de Fédérations sportives et de Bureaux de droits d’auteur. Malheureusement, bon nombre de nos concitoyens ne savent pas comment fonctionnent les institutions internationales.
Par ailleurs, toutes les nominations de l’icône du football ivoirien ont apporté quoi aux clubs qui vont élire le prochain président de l’Institution fédérale ? Rien. Pour preuve, Didier Drogba, il y a 10 ans, était ambassadeur de bonne volonté du PNUD. Qu’a-t-il fait pour le sport roi local ? Nada.
Et pourtant, les drogbaphiles, ses soutiens, ses partisans, ses fans… pensent, naïvement, que si leur champion gagnait le scrutin à venir à la présidence de l’organe de gestion du ballon rond local, les organisations internationales vont le soutenir, financer son mandat et ses actions. Ce n’est pas vrai du tout.
La nomination de l’enfant de Niaprahio comme ambassadeur de l’OMS, du PNUD, de l’OMT, etc., sont intuiti personae (en considération de la qualité ou du type de relations qui existent entre les parties).
En étant ambassadeur de l’OMS, c’est l’image de Didier Drogba qui est rehaussée. Pendant ce temps, la discipline reine n’y gagne rien. C’est cela la vérité.