La fin de son contrat 

‘’Avec la présidente du CONOR, on n’a pas parlé de mon cas… On verra peut-être après les deux matches amicaux face à la France et à l’Angleterre, les 25 et 29 mars prochains. 

Mon contrat prend fin le 6 avril 2022. Pour être honnête, avec la patronne du CN-FIF, on n’a pas parlé de mon maintien à la tête de l’encadrement technique des Eléphants, mais on a plutôt parlé des deux prochains matches amicaux face à la France et à l’Angleterre. 

Le comité de normalisation n’a pas voulu s’engager sur la prolongation de mon contrat. Il laisse la latitude au prochain président de la FIF de décider qui sera l’entraîneur des Orange-Blanc-Vert’’. 

Amoureux des Eléphants 

‘’J’aime cette équipe. J’avais déjà eu certains joueurs qui sont devenus cadres qui sont arrivés à maturité. Des jeunes sont arrivés. Des joueurs binationaux nous ont rejoints. Aujourd’hui, je le dis très souvent, je suis plus de 200 joueurs dans le monde entier. Il y a de la réelle qualité. J’ai la sensation qu’il y a une âme dans cette équipe. J’ai pris beaucoup de plaisir à voir évoluer cette équipe même si on n’est pas passé loin de notre objectif de nous qualifier pour le dernier tour qualificatif de la Coupe du monde 2022. On a perdu 1-0 au Cameroun. Lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations(CAN), au Cameroun, on sort face à l’Égypte lors des tirs au but’’.  

Son envie de continuer l’aventure avec les Orange-Blanc-Vert 

‘’Je sens qu’il y a quelque chose. J’ai envie de voir jusqu’où on peut aller. C’est excitant de jouer une CAN à domicile. J’aimerais continuer l’aventure’’. Cette équipe à une âme et a un énorme potentiel ''. 

Se servir de l’échec de la CAN pour préparer l’avenir 

'' Il faut se servir de l’échec de la CAN 2022 pour préparer l’avenir. Il faut donner un ‘’esprit tueur’’ à l’équipe de Côte d’Ivoire’’. 

Ce qu’il pense de Sébastien Haller

'' Sébastien Haller est un joueur exceptionnel. Dès que j’ai été nommé sélectionneur des Eléphants, je suis allé le voir. On a discuté. Il m’a fait la promesse de me rappeler quand il sera prêt de venir en équipe de Côte d’Ivoire. Et il l’a fait’’. 

Haller c’est de l’or. Il s’est adapté rapidement au groupe. C’est un joueur qui donne le tempo. Il est sérieux. Il se bat. Il est au service de l’équipe. Il est très positif ‘’. 

Au sujet de Séko Fofana 

'' J’espère que Séko Fofana sera là. Il fait partie des joueurs présélectionnés. Chaque joueur est libre de suivre sa voie. Il veut faire une saison pleine avec son club, le RC Lens. 

Seko Fofana m'a dit qu’il veut finir sa saison avec Lens, mais qu’il allait   venir. Quand il va venir en sélection, il va se battre pour être titulaire. S’il n’est pas titulaire, c'est qu'il y a meilleur que lui. Il va nous apporter ce qui nous manque. 

Il nous a manqués durant la CAN 2022 et lors des éliminatoires du Mondial. Il va revenir, c'est sûr. ‘’

Il juge Karim Konaté 

‘’Il est très intelligent. Il veut apprendre. Il est toujours à l’écoute. Je suis sûr qu’il aurait apporté quelque chose lors de la dernière CAN si nous avions poursuivi l’aventure plus longtemps’’. 

Le cas Sylvain Gbohouo 

‘’ On peut comprendre sa dépression parce que quand on traverse ses moments-là, on est seul(…) On est tous responsables, à la base, de la situation que vit Sylvain Gbohouo. Ce qu’on n’arrive pas à expliquer, c’est pourquoi 4 à 5 mois après avoir arrêté de prendre les comprimés, il y avait encore les traces de la molécule dans son organisme. Je veux que Sylvain Gbohouo sache que nous sommes avec lui’’.  

Les matches amicaux face à la France et l’Angleterre 

‘’Ce sont des rencontres de haut niveau. Je vais voir comment nous allons nous comporter face à la France et à l’Angleterre. On a les moyens de rivaliser avec les Français et les Anglais. Ces matches amicaux sont de belles expériences. Ce sont des rencontres prestigieuses’’. 

Son projet  pour le football local 

‘’Nous devons Aider les clubs locaux à être plus performants au niveau continental et à se développer’. Le football ivoirien regorge d’incroyables talents. On peut faire quelque chose avec ces jeunes. Je pense que le problème du football ivoirien, aujourd’hui, c’est que les jeunes n’arrivent pas à maturité au pays. Ils s’exportent trop vite. Il faut vraiment réorganiser tout ça afin de redorer l’image du sport roi local sur la scène internationale’’.