Alors la présidente du CONOR FIF, Dao Mariam Gabala n'a pas encore achevé les deux principales, Mariam Dao Gabala a confié ceci lors de son show comique, le mardi 23 novembre 2021, au siège de la FIF, à Treichville, 

"Nous irons jusqu'au bout en ce qui concerne les finances de la FIF, car la FIFA ne tolère pas la mauvaise gouvernance". En prononçant cette phrase, la patronne du CN-FIF jette enfin le masque. Elle dévoile ainsi la véritable raison de sa mission. Elle a dit ce qu'elle faisait dire aux autres jusque-là. C'est-à-dire vouloir écarter le candidat à l'élection à la présidence de la FIF, issu du Comité exécutif sortant de la faîtière de la discipline reine, à savoir Sory Diabaté.

Il se racontait que le porteur du projet "Pour la grandeur du football ivoirien" ne serait pas en course à la succession du défunt locataire de la maison de verre, Sidy Diallo. Et ce, sous le fallacieux prétexte qu'il aurait appartenu à l'instance dirigeante sortante du. Ballon rond local qui se  serait coupable de mauvaise gouvernance. Il faut rappeler que l'enfant de Bingerville, qui n'a jamais été président de la FIF, n'est pas comptable de la gestion de son mentor, même s'il y a une part de responsabilité.

En disant que l'institution dirigée par Gianni Infantino ne tolère pas la mauvaise gouvernance, Gabala confirme ce que nous disons depuis quelque temps au sujet de l'audit qu'elle a diligenté qui justifierait le rejet de la candidature de Sory Diabaté. Et pourtant, l'organisation basée à Zurich, en Suisse, a audité, à plusieurs reprises, les comptes de la Fédération de football. Et cela, pour vérifier si les fonds qu'elle donnait à Sidy Diallo et à  ses collaborateurs étaient utilisés à ce à quoi ils sont destinés. L'organisation dirigée par Gianni Infantino avait même félicité l'ancien COMEX pour sa bonne gouvernance.

Par ailleurs, l'Etat ivoirien, le principal  pourvoyeur de fonds de la FIF, par l'entremise de l'inspection générale d'Etat, a audité aussi les comptes de l'organe de gestion du football local. Cela n'a rien donné. Mieux, les clubs à qui appartiennent la FIF ont donné quitus à la gestion de Sidy Diallo lors de ses différents mandats. D'où vient-il que la présidente du CN-FIF, qui veut aller jusqu'au bout en ce qui concerne les finances de l'institution fédérale, alors que nous pensions qu'elle y est déjà  arrivée après avoir audité les comptes de la FIF, dont le rapport d'audit est disponible depuis des semaines, dise encore que la FIFA ne tolère pas la mauvaise gouvernance. Si Gabala a avoué qu'elle veut aller au bout de ses recherches sur d'éventuels détournements de fonds, c'est que son audit n'a pas prouvé que l'ancien COMEX dirigé par Sidy Diallo a volé de l'argent. Car, on ne cherche pas ce qu'on a sous la main.