Depuis l'installation du CONOR, en janvier 2021, des clubs lui ont adressé des courriers. Ces derniers sont restés sans suite.
Les pétitions, datant des 3 et 6 décembre 2021, qui ont atterri sur le bureau de Mariam Dao Gabala, la patronne du comité de normalisation, expriment leur déception. Elles marquent la rupture de confiance qui existait entre les membres actifs de la FIF et le CN-FIF.
Dans un passé récent, les clubs qui soutiennent le candidat à l'élection à la présidence de la faîtière de la discipline reine, Sory Diabaté, étaient les seuls à critiquer les dérives du CONOR. depuis quelque temps, ils ont été rejoints par les associations sportives proches du candidat Idriss Diallo. Ils exigent tous la tenue d'une Assemblée générale mixte. Et ce, avant la fin de l'année 2021. Ils disent non au passage en force du CONOR. Leur union sacrée naissante annonce des jours difficiles pour Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs.
Il faut noter que les pétitions des clubs ne sont pas d'ordre juridique . C'est un droit des membres actifs de la maison de verre de Treichville qui demandent la convocation d'une AG mixte pour l'adoption des comptes de l'exercice 2020 de la Fédération de football. Ils auraient pu choisir la voie contraignante si 50% +1 des membres actifs de l'organe de gestion exigeait la convocation de l'assemblée générale mixte. Et le CONOR était tenu de s'y plier. Mais, ils ne l'ont pas fait.
Les deux pétitions des clubs prouvent qu'ils sont déçus parce que le Comité de normalisation refuse d'accomplir sa mission. Par conséquent, ils auraient pu arrêter toutes les compétitions. Cependant, ils ont privilégié une démarche responsable. Celle du dialogue. En donnant une autre chance au CONOR d'achever son travail.
Après les pétitions des clubs, les tâches du CN-FIF étant connues, il doit enclencher le processus pour que les textes soient toilettës et le successeur de feu Sidy Diallo soit désigné. Pour ce faire, le CONOR ne doit plus afficher du mépris pour les clubs. Par ailleurs, il doit arrêter de brandir le rapport d'audit comme la raison de son inaction.
On sait que quand la FIFA place une de ses associations membres sous normalisation, c'est pour couper des têtes. D'où l'audit pour justifier les têtes à couper. Car, pour tuer son chien, on l'accuse de rage. L'audit diligenté par Gabala est à charge. Deux prétendants au fauteuil du défunt locataire de la maison de verre, à savoir Sory Diabaté et Idriss Diallo sont visés. Tout ça pour imposer Didier Drogba à la présidence de l'instution fédérale. Malgré le plan du CONOR et de la FIFA , les clubs à l'origine des deux pétitions demandent qu'on ramène les textes afin d'organiser l'élection à la présidence de la FIF. En attendant la fin de sa mission, les clubs veulent que le CN-FIF mette en place un processus participatif en demandant leur avis dans la gestion du ballon rond local.