Mon ami Tasman,

Hier, j'ai suivi avec attention la conférence publique de la présidente du Comité de Normalisation de la FIF (CN-FIF), Mariam Dao Gabala. Au sortir de cette rencontre, j'ai compris pourquoi les pourfendeurs et adversaires du président Sidy Diallo jubilent à l'idée qu'ils sont désormais assurés de lui succéder à la tête de la FIF. Parce que dans leur entendement, le candidat désigné par le Comité Exécutif sortant, Sory Diabaté sera purement et simplement sanctionné par la FIFA. Au sortir de ce rendez-vous avec le public, j'ai compris également que le football ivoirien est bien parti pour sombrer pour au moins 20 ans. On la savait en mission particulière mais à  mesure que le temps passe, elle nous montre son vrai visage, ses vraies intentions. Le tissu de mensonges servis par Mariam Dao Gabala à tous ceux qui  étaient a cette rencontre, montre bien que si les clubs et les autorités gouvernementales n'y prennent garde, la diplômée de l'ESCA va laisser le football ivoirien en lambeaux. L'élimination des Eléphants du Mondial 2022 en est une parfaite illustration. A environ un mois du début de la CAN 2021 au Cameroun, les signaux ne sont tout simplement pas bons. L'environnement des Eléphants pourri par cette dernière n'assure pas des chances de succès de notre sélection nationale. Que s'est-il passé au Bénin et au Cameroun ? Pourquoi bien que présente au Cameroun, elle n'a pas adressé la parole aux joueurs avant et après le match ? Que s'est-il passé pour que les joueurs aient saisi le président de la République qui a ordonné le rétablissement des primes de match des encadreurs et des joueurs lors du déplacement d'Afrique du Sud ? C'est à croire que Mariam Dao Gabala joue avec le feu et cela avec la complicité de certains présidents de clubs devenus ses conseillers occultes. Mon ami Tonio, je m'arrête là mais Mariam Dao Gabala, elle, est inarrêtable puisqu'elle fonce la tête baissée.