L'élection du nouveau président de la CAF aura lieu, le 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc. Après la tentative infructueuse, parce que tous ne sont pas d'accord, d'aligner les trois autres prétendants à la succession d'Ahmad Ahmad derrière la candidature du Sud-Africain Patrice Motsepe, on sait désormais l'enjeu principal de la joute électorale, qui se déroulera dans quelques jours dans le royaume chérifien. Elle opposera le poulain de la FIFA, le milliardaire et gendre du président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, qui est une marionnette du gouvernement du football mondial, à l'Ivoirien Jacques Anouma, qui veut empêcher l'OPA de l'organisation basée à Zurich, en Suisse, sur le football continental.
Si Patrice Motsepe, par la volonté de l'instance dirigeante du ballon rond mondial, et grâce au soutien du Sénégalais Augustin Senghor, et du Mauritanien Ahmed Yahya, venait à occuper le fauteuil du successeur d'Issa Hayatou, c'est sûr que la CAF sera dirigée par la secrétaire générale de la FIFA, la Sénégalaise Fatma Samoura. Et pour cause, le président du Mamelodi Sundowns, un homme d'affaires prospère, n'aura pas le temps de se consacrer entièrement à sa nouvelle fonction de président de l'institution du football africain. Cette situation permettra au faiseur de roi, Gianni infantino, d'avoir la main mise sur la direction de la CAF.
De son côté, Jacques Anouma, qui apparemment, et selon les nouvelles qui nous sont parvenues du Maroc, est le seul candidat à dire non au deal de la FIFA d'imposer son protégé, Patrice Motsepe, à la tête de l'organe de gestion du ballon rond continental, porte les espoirs d'une Afrique libre qui voudrait décider, seul, sans tutorat, du destin de son football.
Âgé de 69 ans, l'enfant de Memni, qui entend consacrer 100% de son temps à la présidence de la CAF, s'il est élu au soir du 12 mars prochain, a confié lors de la conférence de presse de présentation de son programme " Servir le football africain "que le football en Afrique doit être l'affaire des Africains. Par conséquent, il se sortira de la tutelle pesante et contraignante de la FIFA qui demeure tout de même un partenaire privilégié.
Le 12 mars 2021, à Rabat, au Maroc, l'Assemblée générale élective de l'institution du football africain, opposera, sans nul doute, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le candidat de la FIFA, donc d'une CAF aux ordres et dirigée depuis Zurich, à l'Ivoirien Jacques Anouma, le représentant de l'Afrique libre, qui porte son espoir, qui refuse surtout que le patron du ballon rond continental soit une marionnette manipulée par l'Italo-Suisse. Et ce, depuis le siège de la FIFA à Zurich.