Ils sont nombreux, il faut les comprendre, car ils sont convaincus que la candidature de Sory Diabaté, à l'élection à la présidence de la FIF, est un obstacle infranchissable à l'ambition de leur champion.
En effet, l'ancien numéro deux de la maison de verre de Treichville pèse plus d'une quarantaine de clubs et de groupements d'intérêt. Par conséquent, il est certain de gagner la course à la présidence de l'instutition fédérale.
On comprend aisément pourquoi les soutiens d'un des prétendants au fauteuil du défunt patron du football local, Sidy Diallo, font du rejet de la candidature de l'ex-président de la Ligue professionnelle de football, Sory Diabaté, le véritable projet de la campagne de leur candidat qui sait pertinemment qu'il ne sera jamais élu au poste de président de la faîtière de la discipline reine tant que l'enfant de Bingerville est candidat à la succession de Sidy Diallo.
C'est pour cette raison que les partisans du candidat, qui a compris que les membres actifs de l'organe de gestion du football ivoirien ne veulent pas de lui comme le résident de leur association, espèrent que la FIFA, on ne sait pas comment elle va s'y prendre, va écarter le porteur du projet "Pour la grandeur du football ivoirien" de la course à la présidence de la FIF. Et ce, sous le fallacieux prétexte que ce dernier a appartenu à l'ancien Comité exécutif de la Fédération de football qui se serait rendu coupable de mauvaise gouvernance. C'est pour justifier cela que le CONOR a diligenté un audit de la gestion des ex-locataires de la maison de verre.
Et pourtant, la FIFA ne peut auditer que les fonds qu'elle a mis à disposition d'une association membre. En français facile, cela veut dire que l'institution basée, à Zurich, en Suisse, ne peut pas empêcher la candidature de Sory Diabaté parce que l'instance à laquelle il a appartenu a très bien géré les fonds de la FIFA. Donc, L'Italo-Suisse et ses collaborateurs ne peuvent pas et ne doivent pas exclure Sory Diabaté de l'élection à la présidence de la FIF.