Élection à la présidence de la FIF : Pourquoi la FIFA veut réduire le nombre de parrainages

Avant l'installation du comité de normalisation, tout candidat à l'élection à la présidence de la FIF avait l'obligation d'obtenir 8 parrainages afin de voir sa candidature validée.

Dans les statuts révisés de l'institution fédérale, qui ont longtemps séjourné, à Zurich, en Suisse, au siège de la FIFA, le gouvernement du football mondial a décidé de réduire le nombre de parrainages nécessaires pour la validation des candidatures au scrutin présidentiel de l'organe de gestion du ballon rond local. Il passera de 8 à 4.

Et pourtant, au Burkina Faso, l'organisation dirigée par Gianni Infantino accepte que tout candidat à l’élection du président du Comité exécutif de la Fédération burkinabé de football (FBF), et ce, sous peine d’irrecevabilité de son dossier, doit être obligatoirement parrainé par des membres avec voix délibérative de la FBF répartis comme suit : 2 ligues régionales, 3 clubs de la division professionnelle, 2 clubs de 1ère division, 1 club de 2ème division, et 1 club de 3ème division. Soi un total de 9 parrainages. Un de plus que le nombre exigé en Côte d'Ivoire lors du proceccus électoral de la faîtière de la discipline reine arrêté et annulé par la FIFA.

A Djibouti, 10 parrainages sont nécessaires à tout candidat à la présidence FDF avant de l'autoriser à compétir.

Comme on le constate au Burkina Faso et à Djibouti, les parrainages exigés aux candidats des Fédérations de football sont plus nombreux que ceux demandés à la FIF (8 petits parrainages), mais la FIFA ne dit rien.

Nous demandons pourquoi l'organisation présidée par L'Italo-Suisse veut réduire le nombre de parrainages lors de l'élection à la présidence de la FIF? La réponse est toute simple : elle soutient un candidat incapable de réunir 8 parrainages pour la validation de sa candidature.

 

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