Elim. CAN 2023: Ce que j’ai apprécié à Bouaké

Le match Côte d’Ivoire-Comores a été organisé dans les conditions proches des standards CAF et CAN. À 10 mois de la coupe d’Afrique des nations, test réussi.

Impossible d’approcher le périmètre du stade de la Paix de Bouaké sans les badges d’identification ou les tickets. La police nationale a défini le plan d’accès et elle a mis en place un dispositif de contrôle très strict. 

 

Quelques grincements de dents, des supporters surpris, mais c’est aussi cela l’organisation de la CAN et les conditions de sécurité de la compétition. 

À l’intérieur, aucun policier en arme mais des stadiers, clairement identifiés par les chasubles et tournés vers les tribunes. Le comité d’organisation aux petits soins de la presse.

 

Le match en lui-même a démarré avec cinq minutes de retard et ça ce n’est pas normal. En plus, sous le regard du secrétaire général de la CAF. 

Les Eléphants ont assuré le résultat. Ils ont marqué trois fois et encaissé un but. L’équipe a montré des dispositions offensives, prise malheureusement dans le piège du hors-jeu. Au moins trois buts refusés, signe que l’équipe a de la qualité mais joue de précipitation et/ou manque de repères et d’automatismes. 

 

En défense, la prestation du jeune Abakar Sylla a été remarquable. Il joue juste et simple, marque sa présence sur les offensives adverses, couvre plutôt bien ses partenaires. Il a bien complété Eric Bailly. Le capitaine Serge Aurier était bien motivé et très utile sur les mouvements offensifs. Il a malheureusement payé sa débauche d’energie par une blessure. 

Ghislain Konan est resté égal à lui-même, toujours aussi débordant d’énergie. Il doit cependant travailler ses centres et ses retraits. 

Au milieu, Ibrahim Sangaré en pointe basse et Ahmed Traoré ont touché énormément de ballons. Tout comme Franck Kessié, plus proche des attaquants. 

 

Sur le premier but des Eléphants, la passe dans l’espace de Ibrahim Sangaré est un modèle du genre. 

En attaque, Christian Kouamé a été dans tous les bons coups de l’équipe. Il est désormais en confiance et joue plus libéré. 

Le public attendait le but de Sébastien Haller, « le but du ressuscité. ». Et quand il a placé sa tête victorieuse, une vive émotion a traversé le stade. Max Gradel a expliqué plus tard en conférence de presse, « nous avons joué pour lui, après tout ce qu’il a traversé. ». Respect et solidarité !

 

Les deux équipes se retrouvent aux Comores ce mardi pour le match de la quatrième journée. Les Cœlacanthes ont demandé et obtenu le réaménagement de leur plan de vol. Ils ont quitté Abidjan en milieu de journée d'hier samedi. « Nous apprenons », a dit leur entraîneur en conférence de presse. Un peu trop sous le charme des Eléphants. 

 

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