Vous prenez les Ivoiriens pour des personnes qui ne réfléchissent pas. Vous avez dit que comme Eto'o est devenu président de la FECAFOOT, c'est que Drogba sera le futur locataire de la maison de verre de Treichville.
Face à cette affirmation fausse, soutenue par des arguments sans preuves, nous vous avons dit que l'ex-capitaine des Éléphants n'a pas emprunté la même voie qui a permis à l'ancien buteur du FC Barcelone d'arriver à la tête de l'organe de gestion du ballon rond de son pays. Il est vrai que les deux icônes du ballon rond continental ont été des footballeurs, mais Samuel Eto'o, après avoir rangé les crampons, et bien avant, s'est investi dans le développement du football du Cameroun. Par ailleurs, il s'est impliqué dans la recherche de solutions aux problèmes du ballon rond de son pays. Mieux, ce dernier est présent partout où les sélections du Cameroun jouent.
À l'opposé, Drogba, après la fin de sa carrière internationale, a royalement ignoré l'existence des équipes de Côte d'Ivoire. Il est resté loin d'elles. Quant aux présidents de clubs, il les snobe. Par conséquent, il lui sera difficile d'avoir le soutien de la majorité d'entre eux lors du scrutin à venir du président de la FIF.
Alors que les choses sont assez claires, les drogbaphiles tentent, maladroitement, de faire croire que certains acteurs du football ivoirien ne veulent pas du projet "Renaissance" de Drogba parce qu'il est avare. Une ligne de défense vraiment légère et ridicule. Car, sans l'argent de Drogba, le football local a toujours existé. Et il existera. Et puis, les dirigeants de clubs n'ont pas eu besoin d'un centime de Drogba pour gérer leurs associations sportives. Ils font vivre leurs clubs, à 50%, grâce à leur propre argent. La preuve avant que le CONOR ne distribue les droits télé et les subventions, les présidents assurent les dépenses liées à la vie de leurs clubs.
Mesdames et Messieurs les drogbaphiles arrêtez, donc, de dire que les acteurs du sport roi local refusent de soutenir la candidature de Drogba parce qu'ils disent qu'il est avare. À la vérité, la raison du rejet de son projet se trouve ailleurs.