Le comité de normalisation de la FIF montre, au fil des jours, qu’il n’a pas la compétence nécessaire pour gérer la sélection de Côte d’Ivoire. Et pour cause, Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs sont en train de saper les bases de la bonne organisation mise en place, par le Comité exécutif sortant de la faîtière de la discipline reine, au sein de l’équipe de Côte d’Ivoire.
Alors que l’ex-manager des Éléphants de Cote d'Ivoire, Mamadou Kéita, remplacé au dernier moment par Dié Fonéyé, avait concocté un programme pour permettre aux techniciens et aux encadreurs présents à Paris, la capitale de la France, de rallier l’Arabie Saoudite, celui-ci a été royalement ignoré par les actuels locataires de la maison de verre de Treichville. Ces derniers ont préféré changé ce qui avait été fait par le spécialiste maison, Mamadou Kéita, mis à l’écart de tout ce qui est lié aux différents déplacements de la délégation sportive ivoirienne pour le Cameroun, via Djeddah.
Le changement de manager des Orange-Blanc-Vert est à l’origine des difficultés rencontrées par le sélectionneur des Éléphants, Patrice Beaumelle, et ses collaborateurs, à leur départ de Paris pour Djeddah. En effet, arrivé dans l’un des aéroports parisiens, la vingtaine d’encadreurs et de joueurs n’a pu avoir d’avion pour se rendre en Arabie Saoudite. Et cela, parce qu’aucun avion n’avait été affrété. Il a fallu contacter un avionneur qui a finalement transporté quelques joueurs et la dizaine de membres de l’encadrement technique vers Djeddah.
Pour un avion de 200 places, ce sont seulement une vingtaine de footballeurs et encadreurs, et 75 sacs, qui ont été transportés en Arabie Saoudite, lundi dernier, où les Éléphants ont débuté, le mardi, leur stage de préparation. Et cela, au coût de 200 millions Fcfa.