Oui, l'Ivoirien Jacques Anouma, candidat à l'élection à la présidence de la CAF, prévue le 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc, a dit non au deal de la FIFA qui veut imposer son protégé, le milliardaire sud-africain, à la tête de l'instance dirigeante du ballon rond continental. En effet, l'enfant de Memni, dont la dignité n'est pas à vendre, refuse de s'aligner sur la position du gouvernement du football mondial qui a décidé que les présidents des fédérations nationales ne choisissent pas librement celui qui doit succéder à Ahmad Ahmad.  Et ce, au soir du 12 mars prochain.

L'ex-locataire de la maison de verre de Treichville, Jacques Anouma, révolté par l'attitude répugnante, dégoûtante, méprisante et  raciste de Gianni infantino, a refusé d'être à la remorque de Patrice Motsepe. Car, un homme, un vrai, quand il ne veut pas, il dit non.

Ayant compris le sens de la décision de l'Ivoirien, qui souhaite que la CAF soit gérée par les Africains, de nombreux dirigeants de fédérations et leader d'opinion, en Europe et en Afrique, condamnent fermement la volonté manifeste de l'organisation, dont le siège est à Zurich, en Suisse, de choisir le président de l'institution basée au Caire, en Egypte. Et ce, à la place des Africains.

Cette intrusion inacceptable et délibérée de la FIFA dans le choix du futur patron de la CAF suscite la révolte d'un grand nombre de personnes, dont le chef de file est Jacques Anouma. Ces dernières, qui n'osent pas s'exprimer publiquement, de crainte de subir la colère de l'Italo-Suisse et de ses collaborateurs attendent impatiemment, le 12 mars prochain, lors de l'Assemblée générale élective de la CAF, pour exprimer leur révolte dans les urnes. Et cela, en accordant leur vote au candidat de la Côte d'Ivoire qui a dit non au deal de la FIFA qui veut que le Sud-Africain Patrice Motsepe soit le successeur du Malgache Ahmad Ahmad.