Report du vote du quitus de l'exercice 2020, révision des textes et organisation de l'AGO de la FIF

La situation de retard est la seule volonté de la présidente du CONOR. Plusieurs membres actifs de la FIF avaient pourtant rappelé au CONOR que les articles 34 et 35 des statuts prescrivaient que cette AGO se tienne à date. La normalisation n'ayant nullement pas eu pour effet de suspendre les statuts de la FIF. 

Le CN-FIF  a d'abord  refusé cette évidence avant de se raviser.

Si le comité de normalisation avait travaillé à respecter les délais statutaires, l'histoire des comptes de l'exercice 2020 de la FIF  serait aujourd'hui derrière nous. 1ère FAUTE !

Le CONOR a refusé de se pencher  sur les états financiers de 2020 avant L'AGE du 18 septembre 2021. 

C'est en effet, la veille, à savoir le 17 septembre 2021 que le CONOR s'est  fendu de deux courriers, l'un au Commissaire aux Comptes et l'autre à la Commission  d'audit interne pour leur indiquer qu'il(le CONOR) ne se reconnaissait pas dans les comptes transmis 15 jours plutôt aux membres de la FIF. Cela veut dire quoi ?

Deux mois avant, le CONOR annonce une AGO. Pendant ces deux mois, il ne prend pas le soin d'arrêter les comptes. Il  laisse l'administration de la FIF, qui est sous son entière autorité, faire ce qu'elle veut. Et, le CONOR se présente le jour de l'AGO pour dire aux membres que les comptes n'ont  pas été arrêtés par lui. Conséquence juridique et comptable logique : ces comptes ne pouvaient pas être approuvés en l'état. D'où le report de l'approbation des comptes 2020 à la plus prochaine Assemblée générale. Qui est responsable de cette situation ? Le CONOR bien sûr ! 2e FAUTE !

Du refus de la révision partielle des textes 

Pour mémoire, c'est le 24 décembre 2020 que le CONOR a été mis en place. Il a pris fonction dès le mois de janvier 2021. Selon la feuille de route de la FIFA,  le CONOR avait entre autres la responsabilité d'initier une révision partielle des statuts et du code électoral là où nécessaire et d'organiser des élections, le 31 décembre 2021, au plus tard.

Révision partielle là où cela est nécessaire

Voici donc la mission claire, simple, précise du CONOR. Depuis janvier 2021, jusqu'à ce jour, les membres de la FIF et la communauté sportive nationale ne savent rien des projets du CONOR. Absolument rien ! C'est Le 3 juin 2021 que le CONOR a demandé aux clubs de lui transmettre leurs propositions. Ce qui fut fait dans les délais, soit le 15 juin 2021. Plus de quatre mois après Le CONOR annonce aux membres actifs de la FIF qu'ils recevront son projet après sa révision par la Commission juridique? Quelle Commission  juridique ? Quand? Quel est le chronogramme détaillé ? Il faut attendre le prochain communiqué de Mariam  Dao Gabala pour avoir certainement  les réponses à toutes ces questions. 

 Cette absence de visibilité, à deux mois et 10 jours de la fin de sa mission, n'est imputable qu'au seul CONOR. On ne peut pas en effet dire qu'il  manque de compétences en son sein pour faire une simple "révision partielle" des statuts et du code électoral de la FIF ? C'est certainement une volonté de ne pas faire : un refus poli quoi ! 3è  FAUTE !

Alors il ne faut pas qu'on nous dise que cette situation de retard  est indépendante de la  volonté de la présidente du CONOR.

                                                                                               

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