Au sortir de son audience, ce mardi 26 octobre 2021, dans la matinée, avec le président de la République, Alassane Ouattara, ce que la présidence du CONOR, Mariam Dao Gabala, a dit au sujet de la révision des textes de la FIF est en contradiction avec ce qu'elle a mentionné dans le courrier qu'elle a adressé aux clubs.
En effet, dans son courrier, la présidente du CN-FIF, Mariam Dao Gabala avait annoncé que les textes étaient soumis à la Commission des affaires juridiques de la FIF.
Ce mardi, après son entretien avec le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, elle a confié également que les textes sont maintenant à la FIFA et à la CAF.
La dernière déclaration de la patronne du CN-FIF est en contradiction flagrante avec ce qui est contenu dans sa dernière missive envoyée aux membres actifs de l'organe de gestion du ballon rond local.
On constate que la présidente du comité de normalisation se fout de la gueule des présidents de clubs. Et ce, en disant le contraire de ce qu'elle avait dit, il y a quelques jours. Cela est une manipulation scandaleuse.
On comprend aisément la vraie raison de l'attitude de Gabala. Car, tant que les textes ne reviendront pas de la FIFA et de la CAF, pour être soumis à l'Assemblée générale aux membres actifs, il n'y aura pas d'élection à la présidence de la FIF. Pour ce faire, elle joue la carte du temps.
Par ailleurs, comment est-ce que ce sont la FIFA et la CAF qui vont voir les textes révisés de la FIF avant ceux à qui appartient cette association, les clubs?
Les textes révisés de la FIF doivent être d'abord soumis aux membres actifs avant de les envoyer à la FIFA et à la CAF.
Les membres actifs de la faîtière de la discipline reine ont fait leurs amendements. Ils n'attendent que la synthèse du document.
Toute autre solution n'est qu'une manœuvre afin d'obtenir une prolongation du mandat du CONOR.