Comparaison n'est pas raison. C'est normal que Samuel Eto'o réussisse.
Il a préparé sa chose. Il n'a pas compté sur l'ingérence ou l'immixtion de la FIFA dans l'élection du Président de la FECAFOOT. Il n'a pas non plus compté sur un hypothétique rejet de la candidature de son plus redoutable adversaire. Il a travaillé avec patience et abnégation pour gagner les cœurs des électeurs, je dis bien des électeurs. D'abord, il a offert 2 CAN à son pays, celle de 2000 et celle de 2002. En outre, il est champion Olympique 2000. En sus, il a, à son actif, 4 participations à la Coupe du monde de foot (1998, 2002, 2010, 2014). Samuel Eto'o, puisque c'est toujours de lui qu'il s'agit, est à la tête du projet Fundesport, quatre centres de formation basés au Cameroun (Douala, Yaoundé, Limbé et Bamenda) et un autre au Gabon (Libreville), projet qui offre les meilleures chances aux jeunes sportifs africains, en utilisant le football comme un outil de développement social, économique et culturel tout en veillant à garantir à ces jeunes une insertion professionnelle sécurisée. Par ailleurs, Eto'o, de par la position qu'il occupait dans le gotha footballistique mondial, a aidé et aide encore à faire signer de nombreux jeunes footballeurs camerounais dans de grands clubs européens. Côté business, il a même créé, en décembre 2011, son propre réseau de téléphonie mobile nommé Set Mobile; un projet ambitieux qui vise tout le continent africain en commençant par son pays natal le Cameroun. Donc tu comprends qu'il n'a pas usurpé son poste à la tête de la FECAFOOT. Morale de l'histoire, on ne moissonne que ce qu'on a semé.