La journée du sport féminin a pour objectif de promouvoir la pratique sportive féminine et à l’inscrire dans les habitudes, car elle est rare chez les femmes. En effet, plus de 60% des personnes appartenant au sexe dit faible ne disposent pas d’assez de temps pour pratiquer du sport régulièrement. Elles jugent le sport incompatible avec leur rythme de vie.

Il est bon de noter que cette journée sert à sensibiliser les esprits à la faible médiatisation du sport féminin. Il est vrai que depuis sa création, on constate une nette amélioration, et ce, avec la diffusion sur de grandes chaînes des rencontres de football féminin, mais l’égalité médiatique n’est pas encore atteinte. D’où l’importance de la journée du sport féminin.

Sur l’ensemble des fédérations qui existent en Côte d’Ivoire et reconnues par le ministère des Sports, les femmes ne comptent pas un grand nombre de licenciées. Cette situation est due à la présence des stéréotypes dans la société ivoirienne. Cependant, on note que les femmes pratiquent plus les sports comme la marche, la randonnée, la natation et le fitness pour améliorer leur santé, leur physique, mais également par plaisir.

Les femmes sportives sont le plus souvent atteintes par les entorses à la cheville et au genou. Il y a aussi le ligament croisé antérieur(LCA) du genou fait partie des blessures qui touchent le plus les femmes. L’anorexie, l’aménorrhée et l’ostéoporose touchent beaucoup la gent féminine.

Pour rappel, à un niveau sportif égal, il n’existe pas d’incidence en ce qui concerne la fréquence et les sites de blessures chez la femme ou chez l’homme.