Il était question, au cours de ces échanges, de présenter au Chef du Gouvernement la situation actuelle des préparatifs de ces jeux que la RDC s’apprête à organiser en Août 2022, a confié Zeina Mina, Directrice du Comité International des jeux de la Francophonie qui était accompagné de ses experts et des délégués internationaux des fédérations internationales sportives.

Aujourd’hui, nous avons souhaité faire une mise au point, vraiment éclairer le Premier Ministre sur la situation actuelle des jeux, des retards accusés, des enjeux, vraiment des échéanciers, pour pouvoir vraiment répondre à la volonté de Son Excellence Monsieur le Président de la République, pour pouvoir tenir les jeux cet été en Août 2022 », a déclaré la Directrice du comité international des jeux de la Francophonie.

De la volonté à la réalité

Malgré les assurances de Jean Michel Sama Lukonde qui, à tout point de vue, ne peuvent rien changer par rapport au retard accumulé, il nous revient, de bonnes sources, que la délocalisation des jeux pour Kigali est presque certaine.

« Les retards déjà enregistrés risquent d’entamer désormais la qualité du dispositif organisationnel. La réalité est que Kinshasa ne sera pas prêt. La délocalisation est presque certaine et Kigali est prêt », nous a confié un expert du CNJF.

L’ échéance approche

Huit mois après la pose de la première pierre par Felix Tshisekedi, les travaux de construction et/ou réhabilitation des sites devant abriter les jeux de la Francophonie, n’ont guère évolué.

Au village de la Francophonie au stade Tâta Raphaël, huit mois après, rien n’est fait. Il était prévu la construction de 12 bâtiments R+7 avec plus de 2328 chambres au total, pour loger 4000 personnes, 2 bâtiments de 1500m2 pour les répétitions des danses de création, Hip hop, Jonglerie, chansons et des entraînements de Basketball, judo et un restaurant avec une capacité de service pouvant aller jusqu’à 20.000 repas par jour. Selon le chronogramme, la livraison de tous les chantiers devra se faire en avril 2022.