Une candidature souhaitée par les clubs et maîtres de salle qui, depuis quelques années déjà, ont marqué la rupture avec la gouvernance des dirigeants sortants de la FITKD. Et cela, lors de l’Assemblée générale extraordinaire du 11 décembre 2016 qui a vu la levée non statutaire du verrou du nombre de mandats à la présidence de la Fédération de taekwondo limité à deux consécutivement.

Tête de file de l’opposition contre le tripatouillage des textes de la faîtière de la discipline sportive née en Corée du Sud, vers les années 1955, le président Alain Zunon, ce magistrat hors hiérarchie, depuis le 1er janvier 2005, dont la vocation est de faire respecter la loi, est resté constant dans la posture qu’il a adoptée en 2016 pour demander l’application des textes de la FITKD.

Les clubs et maîtres de salle opposés au troisième mandat du patron du taekwondo ivoirien, Me Bamba Cheick Daniel, obtenu grâce à la modification des textes relatifs à la limitation de mandats, attendent avec impatience la candidature du président Zunon pour que les choses à la FITKD se passent, à l’avenir, dans le respect de la légalité.

Selon ces derniers, l’ex-président d’honneur du taekwondo club de Man de 1986 à 1987, membre fondateur de l’Indénié taekwondo club d’Abengourou en 1998, nommé en février 2005 au Comité directeur de la Fédération ivoirienne de taekwondo, dirigé par le grand maître Siaka Coulibaly, en qualité de président de la commission Juridique et de Discipline, a le meilleur profil pour rassembler les membres de la famille de cet art martial coréen divisés depuis quelques années.

Très proche des acteurs du taekwondo, notamment des athlètes, pour lesquels sa candidature est la bienvenue,  le président Alain Zunon se lancera, dans les tout prochains jours, dans la course à la présidence de de la FITKD.

Le secret étant désormais connu, mais l’annonce se fera certainement, le mercredi 15 septembre 2021, s’il est élu au terme de l’Assemblée générale élective prévue au mois d’octobre prochain, il se mettra résolument au service de l’institution du taekwondo ivoirien.

Il faut noter que le président Alain Zunon, prêt à engager des actions de développement du taekwondo local, membre de la délégation de la FITKD au tournoi éliminatoire des JO à Manchester, du 25 au 29 novembre 2007, n’a pas attendu d’être candidat à la présidence de la Fédération de taekwondo pour s’impliquer dans la vie de cette discipline. Pour rappel, il a été président intérimaire de la FITKD de novembre 2010 à mai 2011, et ce, en l’absence de Me Bamba Cheick Daniel empêché. Il a également été membre de la délégation de l’organe dirigeant du taekwondo à l’Open de Corée, à Séoul, en août 2009, au championnat du monde à Copenhague au Danemark en 2009, chef de la délégation de la FITKD au Championnat du monde, à Bakou, en Azerbaïdjan, en juillet 2011, membre du comité d’organisation de la Coupe du monde de taekwondo, à Abidjan, en 2013…

Après avoir rendu sa démission du Comité directeur de la FITKD, en février 2017, pour dire non au troisième mandat illégal et non statutaire de Me Bamba Cheick Daniel, le président Zunon, qui a été à l’origine de l’intégration du vice-champion du monde, Firmin Zokou, au sein de l’équipe nationale de taekwondo, a de nombreuses actions sociales à son actif. Il propose une candidature qui se veut le fer de lance d’un nouveau départ du taekwondo ivoirien qui ne laissera personne au bord du chemin.