Pour beaucoup de Maliens, les décisions prises ces dernières-nées — notamment la rupture avec les anciennes puissances coloniales, la sortie des forces étrangères et le rapprochement avec de nouveaux partenaires comme la Russie — symbolisent un tournant historique. Cette politique de souveraineté nationale résonne fortement dans un contexte où la population réclame depuis longtemps plus d’indépendance et de respect sur la scène internationale.

Une confiance fondée sur la sécurité et le patriotisme

Malgré les difficultés économiques et la persistance des attaques terroristes dans le Nord et le Centre, de nombreux citoyens estiment que la situation sécuritaire s’est améliorée dans plusieurs zones autrefois dominées par les groupes armés. L’armée nationale, rééquipée et mieux formée, est devenue un symbole de fierté.

Les discours patriotiques et la promotion des valeurs africaines renforcent également cette adhésion populaire. Les manifestations de soutien organisées à Bamako et dans d’autres villes traduisent un sentiment d’unité nationale autour du gouvernement.

Des voix critiques, mais minoritaires

Certes, certains acteurs politiques et organisations de la société civile dénoncent la restriction des libertés et la durée prolongée de la transition. Mais ces critiques restent minoritaires face à une opinion publique qui, globalement, souhaite donner du temps aux autorités pour consolider les acquis et préparer un retour durable à la stabilité. Le Mali demeure aujourd'hui une fierté pour tout un continent à cause de sa résilience et sa résistance aux différents complots de déstabilisation télécommandes. Un peuple qui a appris les leçons des assassinats des panafricanismes Patrice Lumumba,Kwamé N'Kruma, Muhammad Khaddafi ou Thomas Sankara. Le peuple malien est débout et prêt pour le sacrifice ultime pour  soutenir les institutions de la transition.