Affaire " Eric Bailly écarté par le Besiktas" 

Une manœuvre du club turc pour intimider l'international ivoirien pour ne pas qu'il réponde à la convocation de Gasset pour la CAN 2023.

Le club turc, le Besiktas, a mis à l'écart 5 de ses footballeurs, dont l'Ivoirien Eric Bailly. 

L'acte posé par l'employeur du défenseur central des Éléphants est une manœuvre destinée à l'intimider pour ne pas que ce dernier aille à la CAN 2023 organisée par son pays. 

Après le communiqué du Besiktas annonçant la mise à l'écart du champion d'Afrique 2015, le concerné s'est rendu, le lundi 11 décembre dernier, à l'entraînement de la formation qui l'emploie.

Ses dirigeants ne l'ont pas empêché d'y être. Ils ne lui ont rien dit. Sauf que le patron de l'axe central de la défense ivoirienne s'est entraîné à part. 

Revenons au match disputé, lors de la 15è journée du championnat turc, samedi dernier, par Eric Bailly pendant lequel il a provoqué deux penalties. 

Au cours de la partie, il a montré sa bonne forme physique. Car, il a disputé la totalité de la rencontre. Mieux, un confrère français, qui commentait la prestation de l'ancien Mancunien, a dit qu'il a été impérial lors de ce match. Et cela, malgré les deux erreurs commises qui ont été à l'origine des deux penalties sifflés contre le Besiktas. 

C'est la preuve qu'Eric Bailly, contrairement à ce que  soutiennent de nombreux Ivoiriens, n'a pas été écarté, par son club, pour insuffisance de rendement. Car, un footballeur, dont le rendement est insuffisant ne termine pas une rencontre. Cela est valable pour l'attaquant camerounais, Vincent Aboubacar, qui fait partie des meilleurs joueurs et buteurs du Besiktas. 

A la vérité, la formation turque a mis à l'écart 4 de ses footballeurs africains pour les intimider à renoncer à leur participation à la prochaine fête du ballon rond continental. 

Quant aux détracteurs d'Eric Bailly, qui prient pour ne pas qu'il fasse partie du commando de Jean Louis Gasset, lors de la CAN à domicile, nous voudrions leur rappeler que la Côte d'Ivoire a gagné le trophée continental, en 2015, avec un mélange d'anciens et de jeunes joueurs. Pourquoi on ne referait pas la même chose pour la 34è édition de la CAN? Et pour cause, il faut des joueurs expérimentés aux côtés des jeunes. 

En effet, il est préférable d'avoir des athlètes, qui ont l'expérience de la compétition, au sein de l'effectif ivoirien. 

Il est vrai que Evan Ndicka, Ousmane Diomandé, Simon Adingra, Oumar Diakité... sont de bons joueurs, mais ils ont besoin d'être encadrés par des coéquipiers expérimentés. 

Lors de la rencontre qu'il a disputée, samedi dernier, Eric Bailly était en bonne condition physique. Il respirait la grande forme.

 Il a livré un match de qualité malgré ses erreurs qui ont occasionné deux penalties. 

Il est bon de préciser qu'Eric Bailly n'a pas participé à la pré-saison. Cela explique ses blessures au Besiktas. 

Le défenseur central des Orange-Blanc-Vert vient d'arriver dans son club, en Turquie, mais il s'est très vite imposé comme un cadre du Besiktas. Pour preuve, il donne de la voix lors des matches et dirige ses camarades. 

 Eric Bailly n'a pas été viré de son club, le Besiktas, car, le règlement sur le statut du joueur, en son chapitre 4 relatif à la stabilité contractuelle du joueur, les articles 13, 14 bis, 15 et 16 traitent de cette stabilité, dont l'article 13 stipule qu'un contrat entre en joueur et son club ne peut prendre fin, uniquement, qu'à sa date de fin comme mentionné dans le contrat. Cependant l'une des parties (c'est-à-dire le joueur ou le club) peut demander la rupture du contrat pour juste cause.  

Qu'est-ce que la juste cause? La juste cause  désigne  une situation dans laquelle il existe une raison juridiquement valable pour que le joueur ou le club décide de rompre le contrat.

Il est bon de préciser que La FIFA reconnaît 2  justes causes:

 

1-La juste cause financière: le club ne paie pas plus de 2 salaires du joueur. Par conséquent, le joueur est en droit de réclamer la rupture de son contrat en ayant envoyé préalablement un courrier de mise en demeure 15 jours avant au club. 

 

2-La juste cause sportive: le  joueur n'a disputé que moins de 10% des matches de son club. Ce dernier peut demander, la rupture de son contrat, mais dans ce cas, il doit attendre la fin du championnat 

Pour finir, selon l'article 16 du règlement sur le statut du transfert du joueur précise qu'il ne peut pas avoir de rupture de contrat en pleine compétition.

 

Partager

Journal Match Mali

 

  • Match Immeuble Adama Traoré ACI 2000, Bamako, près de la Place CAN
  • Cel: (00223) 76450717 / 75348082

 

Restez informé sur