Deux nouvelles candidatures à la présidence de la Fédération ivoirienne de handball viennent d'être connues aujourd'hui. Il s'agit de celles de Coulibaly Ibrahim et Bony Ehouman.
Lors d'un point de presse ce jour, à Cocody, Coulibaly " Ibou", comme on l'appelle affectueusement, a clairement expliqué les raisons de son envie de briguer le poste de numéro un de la faîtière. " Nous sommes candidat. Vu les informations qui nous reviennent, nous voulont attirer l'attention sur le jeu démocratique qui n'est pas respecté. Les clubs sont allés à deux rendez-vous mais ils n'ont pas eu gain de cause. L'un au Comité National Olympique et l'autre à la Conférence des présidents. Les présidents de clubs n'ont pas eu de suite à leur requête... Nous apportons notre soutien total aux clubs qui militent pour le droit. Nous espérons que le lieutenant-colonel Karaboué Aboubacar sera animé de bon sens pour ne pas conduire le handball dans une situation compliquée. Il a été élu par un processus démocratique. Il aurait dû en mettre en place également. Nous voulons une commission électorale un mois avant les élections comme le stipule nos textes afin que nous ayons une bonne liste électorale...", a clairement indiqué l'ancien vice- président de la FIHB, chargé des finances, et patron de l'ONG HBO. Bony Ehouman Gilbert, président délégué de Bandama HBC et ancien 1er vice-président de la Fédération s'est également prononcé sur la situation qui prévaut.
" Lors de la dernière AG, la Fédération devait restituer les textes pour validation. Mais cela n'a pas été fait... Cela sous-tend la fraude. Nous voulons le jeu démocratique. Nous sommes une famille dans le monde du hand... la façon dont on procède actuellement va forcément ouvrir la voie à une crise si on ne change pas ", a confié Bony Ehouman, lui aussi candidat. Pour sa part, Boussou Jean-Claude, candidat malheureux en 2018, s'est dit totalement dépassé par le manque de jeu démocratique. Il attend plus de clarté dans le processus pour se lancer dans la course.
Il y a quatre ans, il y eu une Commission électorale, comme marqué dans les textes, qui a été mise sur pied et qui a permis à Karaboué d'être élu. En plus, la CE doit avoir les moyens pour travailler . Quand est-ce que tout cela va se faire puisque les élections sont fixées au 14 décembre? La question reste posée...