Sur les 114 kilomètres en circuit fermé, la population du Kénédougou était massée au bord de la route.

Devant le public sportif passionné du vélo, le top départ a été donné par le représentant du gouverneur de Sikasso, Ibrahim Mahamane.

Le premier point chaud a été remporté par le malien Daouda Djiré, suivi respectivement de Ilboudo Soumaïla du Burkina Faso et le Sénégalais Karim Ballo.

Pour le 2ᵉ point chaud, c'est Diandouba Diallo de l'équipe nationale du Mali qui a raflé la mise Le belge Dedeker Bjorn est arrivé second suivi du Marocain Ait Akbour Saad.

Les résultats du 3ᵉ point chaud ont été à la faveur du Marocain Ait Akbour Saad suivi du Malien Djandouba Diallo de l'équipe nationale, et le 3ᵉ Dedeker Bjorn de la Belgique.

Ce tableau du classement sera certainement bouleversé à partir de demain, car le malien, Yaya Diallo, promet un grand spectacle. « Nous sommes détenteurs du maillot jaune et nous restons avec le maillot jaune » a-t-il promis.

UN TOURNANT D'INTÉGRATION

Parmi les 12 pays participants, le Niger a la plus forte délégation. Le vice-président de la fédération nigérienne de cyclisme, Zakari Djibo a félicité la Fédération Malienne de Cyclisme et le ministre malien des Sports pour avoir invité son pays pour cette édition du Tour Cyclisme International du Mali. : « À l'issue de cette première journée, nous avons un satisfecit qui permet de dire que les six coureurs nigériens ont pu finir la première étape. Le retard que nous avons sur les autres pays de l'AES, nous comptons rattraper ce retard dans deux ou trois ans, avec la participation régulière de nos cyclistes aux différentes compétitions qui seront organisées aussi bien au Mali qu'au Burkina Faso ». a-t-il affirmé.

Dans son intervention, Djibril Dramé, le représentant du ministre des Sports s'est dit satisfait de la mobilisation de la région de Sikasso. « Du début jusqu'à la fin, ça a été une belle compétition. La mobilisation était aussi de taille. Durant tout le tronçon, c'étaient des femmes, des jeunes et des hommes, qui étaient arrêtés au bord de la route pour applaudir les cyclistes, sans problème, sans incident et sans accident », s'est-il réjoui.

Selon le président de la fédération malienne de cyclisme, Sidi Bagayoko, l'édition 2025 est placée sous le signe de l'intégration, par le renforcement des liens entre les peuples et les autorités. « Le constat est encourageant. Tout est réussi sur le plan organisationnel » s'en est-il félicité.

UN TOURNANT DE BÉNÉFICE ÉCONOMIQUE

Cette compétition permet également aux petits commerçants d'augmenter leurs chiffres d'affaires. C'est le cas de Mariétou Boiré qui vend de l'eau fraiche. La jeune femme qui avait 7 000 FCFA de recette journalière nous a affirmé faire le triple avant la mi-journée. « Les compétitions cyclistes sont pour nous des moments de réjouissances non seulement sur le plan sportif, mais aussi économique » nous a-t-elle fait savoir

Aboubacar Diallo, un vendeur ambulant en a fait de même. Il s'est du satisfait de sa recette journalière.